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Les éléments de cuisine
Cuisine Combles&Volumes
Réaliser une cuisine sur mesure
est un travail complexe puisqu’il ne s’agit plus uniquement de
concevoir un meuble unique
mais tout un groupe d’éléments devant parfaitement s’intégrer
dans l’ensemble, tout en
ayant chacun une fonction particulière qu’ils doivent remplir pleinement.
Et à cela s’ajoute la
partie électroménager qui impose des contraintes fortes dans l’organisation
de la cuisine.
L’alignement des meubles,
l’ajustement des façades de tiroirs sont des opérations reconnues
comme délicates, tout comme
la réalisation des fileurs et autres petits caches qui donnent toute
l’esthétique de la cuisine.
Mais au final c’est ce qui fait la différence entre une cuisine standard et
une cuisine d’artisan, en
tous cas au niveau de l’esthétique car les qualités d’une cuisine sur mesure
vont bien au-delà !
Il est d’usage dans une
cuisine de ranger les objets comme suit :
* vaisselle, robots ménagers : éléments hauts
* petits
ustensiles, couverts : tiroirs,
crédence
* casseroles,
poêles : éléments
bas
* provisions : armoires,
réfrigérateur
* produits
d’entretien, déchets meuble sous
évier
Les meubles sont donc
conçus pour respecter cette organisation.
Les meubles de cuisine
viennent en place une fois le reste des travaux réalisés (sols, électricité …).
La fixation des meubles
hauts aux murs doit aussi être bien maîtrisée (risque d’arrachage ou de
sectionnement des vis). Il
ne suffit pas qu’ils soient robustes, il faut aussi parfaitement les fixer,
ce qui n’est pas donné au
premier venu sur des murs en placoplâtre par exemple.
Meubles hauts
Les placards ne doivent pas
se poser trop haut pour conserver un accès facile au contenu. On
évite donc en principe de
les faire aller jusqu’au plafond. Ils doivent supporter les fortes
charges :
150 kg / meuble est l’ordre
de grandeur.
Il faut éviter l’effet de
« masse » causé par une surcharge de meubles volumineux clos. D’où
aussi
l’usage fréquent du verre
trempé translucide, opacifié ou sablé
(dépoli) pour les meubles en
hauteur.
On conserve en général 50
cm minimum entre plan de travail et éléments hauts.
Les étagères sont le plus
souvent réglables en hauteur. 35 cm de profondeur est un minimum pour
les grandes assiettes entre
autre.
Les solutions sont très
nombreuses, mais généralement les façades sont au choix :
·
en
mélaminé ou stratifié (même famille, équivalents en terme de surface)
voir fiche Hardy Inside qualités : bonne résistance aux UV et
rayures. Nombreuses
finitions. Entretien aisé. Prix faible.
·
en
laque polyuréthane brillante, nacrée, mousse…
·
en
polymère (aggloméré plus film plastique fin et résistant). Entretien simple.
·
placage
bouleau, hêtre
·
bois
massif (chêne, hêtre, acajou, wenge, érable…). Les qualités varient (nœuds,
taches, poches de résine…).
En plaquage ou en massif,
le bois est vivant et évolue avec le temps. Variation de teinte, de
veinage etc. sont à
prévoir. L’uniformité parfaite des teintes peut parfois être difficile à
obtenir.
Les corps et les dos des
meubles sont généralement en mélaminé (assemblage chevilles et colle).
Certains dos sont en plus
protégés de l’humidité.
Les charnières (110%)
doivent allier robustesse, sécurité (système anti-desserrage), résistance à
la corrosion, amortissement
ou butées anti-bruit.
Les placards au dessus de
l’évier ont des portes basculantes (lift), pliantes ou coulissantes pour y
accéder plus facilement.
Ils accueillent souvent des spots encastrés pour éclairer le plan de travail
ou de cuisson.
Meubles bas
La profondeur standard des
rangements bas est de 60 cm mais la tendance est à les réaliser de
plus en plus profonds avec
des tiroirs « 100% ». Rajouter 10 ou 15 cm à votre convenance, voire
plus si vous avez la place.
Dans les meubles bas
viennent s’intégrer toute sorte de paniers : range couverts, range
casserole,
range poêles etc…
Les pieds de meubles (4,6,
8) selon la taille et le poids à supporter, déclinés en plusieurs hauteurs,
sont en ABS anti-corrosion,
avec réglage de rattrapage des irrégularité du sol.
Un socle (fileur) vient le
plus souvent fermer le bas des meubles et masquer ces pieds. On trouve
plusieurs finitions comme
l’aluminium, puisque rien n’impose d’employer le même matériau que
le meuble. Leur chant est
ajusté au sol, avec éventuellement une protection supplémentaire contre
l’humidité (lavage du sol).
Certains sont (dé)clipsables.
Un tiroir de socle peut
aussi être installé pour exploiter cet espace perdu sinon.
Il existe maintenant tout
une gamme de petits meubles de cuisine sur roulettes qui se tirent, tels
les « billots »
et les dessertes.
Meubles d’angle
Les angles perdus des
cuisines sont maintenant exploités. On peut au choix les équiper d’armoires
d’angles, de plateaux
tournants, de tiroirs d’angles.
Les rangements coulissants et tiroirs
Les tiroirs doivent avoir
une bonne capacité de charge à pleine ouverture (on trouve souvent des
tiroirs à sortie totale ou
100 % maintenant). Certaines façades sont (dé)clipsables pour faciliter le
nettoyage. Le type de
coulisse, leur stabilité, le bruit à l’ouverture, les amortisseurs à la
fermeture
sont autant de détails qui
ont leur importance.
On trouve toujours des tiroirs en bois massif dans les cuisines, malgré
l’arrivée du contreplaqué
et des composite. Bois
clairs (hêtre en priorité) et vernis translucide s’accommodent bien des
couleurs design en vigueur
actuellement.
D’autres matériaux comme
les agglomérés plaqués sont utilisés maintenant. Les plastiques
aussi sont apparus. Le
plastique moulé en particulier permet des formes complexes, en particulier
arrondies, plus faciles à
nettoyer.
Les tiroirs métalliques
sont aussi employés dans les cuisines haut de gamme.
Leurs côtés sont en
aluminium ou acier. Leur finition est polie ou laquée en façade. En acier le
prix est moindre.
Les poignées ont
aussi évoluée avec l’imagination des fabricants. Boutons, fils métal, bois
vissé
sur façade métal bronze,
métal doré ou chromé, aluminium, porcelaine… les formes et matières
abondent.
Les rainures et pans coupés
en bas de façade sont aussi une solution. Elles doivent présenter une
bonne tenue à
l’arrachement, aux UV, aux produits d’entretien et souillures des mains.
Autre option, le tiroir est
sans poignée et s’ouvre après une pression de la main en façade grâce
à un système de ressort. Ceci
permet d’avoir des façades totalement lisses.
Des systèmes de sécurité
permettent d’éviter l’ouverture des tiroirs par les jeunes enfants.
Certains tiroirs disposent
de plusieurs étages de rangement grillagés. Utilisés pour les bouteilles
et boîtes, ils nécessitent
des coulissent très résistantes pour supporter sans usure excessive le
poids du contenu.
Les meubles à tiroirs
« à l’anglaise » permettent de stoker beaucoup de produits en peu
de
place. La façade est
identique à une porte coulissant vers vous, et l’intérieur comporte plusieurs
étagères métalliques. Les armoires
coulissantes sont une variante du même système. Elles
peuvent aller jusqu’à deux
mètres de hauteur. La façade de très faible largeur coulisse vers vous
et l’accès aux produits se
fait alors facilement par les côtés. Préférer les systèmes sur roulette, plus
robustes en charge.
Autre solution, les
armoirettes coulissantes de petite taille, une hauteur de meuble bas ou haut
par exemple. Elles servent
à combler les vides de 10 ou 20 cm en bout de meuble, à la place
des fileurs.
Les chariots coulissants
sont de la même famille. Ils servent au rangement des gros ustensiles
et plats volumineux. Un
premier panier en bas supporte la facade, un second panier plus petit
en haut et indépendant
accueille les petits appareils. Les coulisses de ces chariots doivent aussi
être robustes.
Les meubles d’angle des
cuisines sont équipés de paniers pivotant. En général le panier du bas
est fixé à la porte et
s’ouvre avec elle. Celui du haut est indépendant et s’ouvre à la demande.
Les paniers sont en
grillage pour les ustensiles, et à plateau rigide avec rebord grillagé pour
les produits.
Il existe également des
rangements spéciaux pour certains ustensiles.